Formation initiale
En annonçant le 16 mars la fermeture des établissements de formation dans le cadre du confinement, le président de la République a placé les IFMK dans une situation inédite et complexe pour assurer, tant bien que mal, la suite des enseignements.
Un formidable challenge que les équipes pédagogiques et administratives ont pris à bras-le-corps avec succès, en ne ménageant pas leurs peines et en adoptant de nouvelles pratiques.
COMMENT LES IFMK RELÈVENT LE DÉFI DE LA CONTINUITÉ PÉDAGOGIQUE ?
FORMATION INITIALE
Rôles et missions
La pratique de la masso-kinésithérapie comporte la promotion de la santé, la prévention, le diagnostic kinésithérapique et le traitement des troubles du mouvement ou de la motricité de la personne ainsi que des déficiences ou des altérations des capacités fonctionnelles.
Dans l’exercice de son art, seul le masseur-kinésithérapeute est habilité à utiliser les savoirs disciplinaires et les savoir-faire associés d’éducation et de rééducation en masso-kinésithérapie qu’il estime les plus adaptés à la situation et à la personne, dans le respect des dispositions du code de déontologie.
Dans le cadre des pathologies héréditaires, congénitales ou acquises, stabilisées ou évolutives impliquant une altération des capacités fonctionnelles, le masseur-kinésithérapeute met en œuvre des moyens manuels, instrumentaux et éducatifs et participe à leur coordination. Il concourt par ailleurs à la formation initiale, continue et à la recherche.
Le masseur-kinésithérapeute a plusieurs rôles :
- un expert en masso-kinésithérapie ;
- un praticien ;
- un formateur ;
- un communicant ;
- un éducateur ;
- un gestionnaire ;
- un responsable au regard de la déontologie.
Son exercice est défini par le code de la santé publique aux articles L. 4321-1 à L. 4321-22 et
R. 4321-1 à R. 4321-145.